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La pisciculture est un secteur d’activité qui vise à élever des poissons par diverses méthodes. Elle occupe une place importante dans l’économie africaine, car contribuant à l’autosuffisance alimentaire. Quels sont les enjeux actuels de la pisciculture africaine ?

Production piscicole

La pisciculture est une branche de l’aquaculture. Elle contribue à l’alimentation des populations à travers la production de poissons. Elle a été introduite dans la partie est de l’Afrique vers les années 1920, plus précisément au Kenya, puis au Zaïre, actuelle République Démocratique du Congo.

Dès les années 1950 et 1960, la pisciculture en étang des tilapias s’est développée dans plusieurs pays du continent. Cependant, après ce bref développement, la pisciculture africaine a tourné au ralenti. Après 1970, la production piscicole est axée sur des espèces typiques au continent telles que Tilapia nilotica, Tilapia andersonii, Tilapia nigra, Tilapia macrochir, Tilapia rendalli. Il y a aussi Clarias gariepinus, Chrysichthys nigrodigitatus, Heterobranchus longifilis, etc. Toutefois, jusqu’à présent, la pisciculture africaine peine encore à décoller. Ceci est dû à plusieurs raisons.

Indisponibilité des alevins

En termes d’enjeux, la pisciculture africaine est confrontée au manque d’alevins aussi bien en qualité qu’en quantité. En effet, beaucoup de pisciculteurs africains font face à ce problème qui les oblige à déposer le tablier. Mis à part les frais liés à la construction des bassins, des étangs ou à l’acquisition des barques hors sols, l’une des dépenses les plus importantes liées à la production est justement celle de l’obtention des alevins. Les prix d’achat des alevins est d’autant plus élevé quand les poissons sont sexués.

Aujourd’hui, la majeure partie des pisciculteurs africains ne sont pas outillés en matière de production d’alevins et d’un autre côté, ils dépensent en vain pour finalement obtenir des alevins de qualité médiocre. Ce frein doit être levé pour favoriser un véritable développement.

Coût d’aliment

Les poissons élevés en Afrique sont généralement de deux régimes alimentaires différents. Les tilapias qui sont herbivores et les clarias qui sont carnivores. L’alimentation de ces derniers demande plus de protéines comme la farine ou le sang de poisson. Quant à l’alimentation des poissons-tilapias, elle se fait grâce à l’enrichissement des étangs par les phytoplanctons. La charge de l’alimentation des poissons couvre la moitié des charges de la production. Les pisciculteurs estiment que les coûts de l’alimentation sont la cause de la faible rentabilité des élevages.

Faible niveau de formation

Les pisciculteurs africains, dans leur vaste majorité, ne sont pas à jour en matière des nouvelles techniques d’alimentation des poissons et d’entretien de leur système d’élevage. En effet, une faible maîtrise des techniques d’alimentation est souvent relevé. Plus spécifiquement, il est observé le non-respect des quantités d’aliments, de la ration, de la quantité en fonction des saisons, etc. Egalement, ils utilisent souvent les mêmes aliments, peu importe le stade de développement des poissons. En bref, la pisciculture africaine fait face à de nombreux défis et elle pourrai connaître un essor bien plus significatif si ceux-ci sont maîtrisés.

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e-commerce africain : perspectives et obstacles https://www.afriqueenmarche.fr/2021/10/12/les-enjeux-de-le-commerce-des-boutiques-africaines-en-ligne/ https://www.afriqueenmarche.fr/2021/10/12/les-enjeux-de-le-commerce-des-boutiques-africaines-en-ligne/#respond Tue, 12 Oct 2021 01:01:11 +0000 https://www.afriqueenmarche.fr/?p=19 À l’ère du numérique, le commerce tend de plus en plus à se dématérialiser. Il n’est plus forcément question de se déplacer pour faire des achats. En Afrique, la vente en ligne prend progressivement son essor, mais de petits défis restent toutefois à surmonter. Découvrez avec nous les enjeux de l’e-commerce en Afrique. Le manque […]

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À l’ère du numérique, le commerce tend de plus en plus à se dématérialiser. Il n’est plus forcément question de se déplacer pour faire des achats. En Afrique, la vente en ligne prend progressivement son essor, mais de petits défis restent toutefois à surmonter. Découvrez avec nous les enjeux de l’e-commerce en Afrique.

Le manque de confiance des acheteurs

Le manque de confiance des acheteurs constitue l’une des principales raisons pour lesquelles l’e-commerce peine à se développer en Afrique. En effet, la confiance est un élément capital dans une relation d’achat et de vente en ligne. Elle permet de créer un climat de parfaite collaboration et de cohésion entre les divers acteurs participant aux échanges.

Dans ce sens, l’absence d’une plateforme de e-commerce de grande renommée en Afrique constitue l’une des raisons pour lesquelles ce secteur n’est pas assez développé. Aussi, l’achat des produits sur internet n’est pas encore très ancré dans le style de vie des Africains. La grande majorité des acheteurs craignent de se faire livrer des produits dont ils ne seront pas satisfaits. Ils préfèrent donc réaliser leurs achats eux-mêmes, car ils pourront bien les examiner par eux-mêmes avant de les acheter.

Les problèmes de logistique

Contrairement aux pays européens où l’adressage est assez clair et précis, bon nombre de pays africains ne sont pas encore à une telle urbanisation. Il s’avère donc parfois fastidieux de réaliser les livraisons à domicile. Certains e-commerçants optent alors pour les appels et SMS afin d’obtenir une indication précise du lieu de livraison.

Ainsi, les problèmes de logistiques constituent un défi majeur à relever pour une bonne marche du e-commerce chez les promoteurs africains. Cela passera inévitablement par une meilleure urbanisation de l’Afrique.

Le défaut de bancarisation et de connectivité

Les problèmes de bancarisation et de connectivité constituent également un véritable défi à relever pour la bonne marche du e-commerce en Afrique. Généralement, le taux de bancarisation des populations africaines est assez faible. Cela constitue un réel obstacle pour le e-commerce, car après un achat, il faudra procéder au paiement en ligne.

Pour y remédier donc beaucoup de promoteurs de boutiques en ligne optent pour les paiements à la livraison. Toutefois, avec cette option, il peut arriver que le client ne paie pas à la livraison ou choisisse de retourner le produit. En dehors des problèmes de bancarisation, les soucis de connectivité des populations africaines se posent. En effet, l’accès à internet s’avère quelque peu onéreux dans certains pays de l’Afrique. De même, beaucoup de régions africaines manquent de connexion internet de bonne qualité. Ainsi, malgré la prolifération des smartphones, les soucis de connectivité pourraient constituer un frein majeur au e-commerce en Afrique.

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Vers un marché africain unifié https://www.afriqueenmarche.fr/2021/10/10/vers-un-marche-africain-unifie/ https://www.afriqueenmarche.fr/2021/10/10/vers-un-marche-africain-unifie/#respond Sun, 10 Oct 2021 00:15:18 +0000 https://www.afriqueenmarche.fr/?p=9 Le 21e siècle est celui du développement économique du continent africain. Ce continent qui compte le nombre le plus élevé de pays est confronté à d’énormes défis. Une solution ultime qui s’offre à lui est de converger vers un marché unifié. Quel est le processus vers un marché africain unifié ? Contexte Le continent africain est […]

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Le 21e siècle est celui du développement économique du continent africain. Ce continent qui compte le nombre le plus élevé de pays est confronté à d’énormes défis. Une solution ultime qui s’offre à lui est de converger vers un marché unifié. Quel est le processus vers un marché africain unifié ?

Contexte

Le continent africain est celui qui englobe le plus de nations. Évidemment, au sein de celui-ci, il existe des différences entre les pays aussi bien en terme de dimension que sur les plans démographiques et économiques. L’Afrique compte six Petits États Insulaires en Développement (PEID), 16 pays en développement sans littoral (PDSL) et une trentaine de pays moins avancés (PMA).

La majeure partie des pays du continent fait face à de nombreux problèmes dont principalement celui d’approvisionnement accentué par des contraintes géographiques et structurelles. Ainsi, se pencher vers un marché unifié serait profitable pour le continent et c’est en tout cas une des grandes préoccupations actuelles de l’Afrique.

Unification monétaire

Certaines autorités africaines, plus spécifiquement ceux de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest), ont pu aboutir à un consensus afin de retirer et de faire détrôner le franc CFA par une autre devise. Il s’agit d’une monnaie commune appelée Eco. Cette décision salutaire vise, de manière globale, le renforcement du pilier de l’unité commerciale de la sous-région. Ceci permettra, à long terme, de faciliter l’intégration.

Il est noté en Afrique une faible part du commerce intérieur, tout ceci en dépit des multiples accords commerciaux ratifiés, conduisant à l’élimination des frais douaniers dans les espaces intracommerciaux. En effet, diverses barrières entravent les échanges commerciaux sur le continent africain. Entre autres, il y a :

  • les barrières tarifaires ;
  • les équipements et les technologies ;
  • les formalités administratives ;
  • les insuffisances d’infrastructures ; etc.

Par ailleurs, la consolidation de l’intégration commerciale au sein des pays du continent serait, à coup sûr, une source d’entrées d’importantes de devises. Cet avantage a été le moteur de la mise en place de l’initiative d’intégration de la zone de libre-échange continentale.

Libre échange

Le 1er janvier 2021 fut la date officielle du démarrage des échanges commerciaux dans la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Son objectif principal est la création d’un marché africain unifié pour les biens et services, accompagnée de la circulation libre des personnes et des investissements. Tout ceci est destiné non seulement à aider, mais aussi à renforcer l’intégration économique et la promotion du développement sur le continent. Il faut mettre en exergue que cet objectif ne pourra être atteint que s’il y a une libre circulation des personnes sur le continent. Celle-ci est indispensable pour la promotion des investissements.

En conclusion, l’unification du marché africain est un processus qui lentement tend vers la mise en application. Elle permettra au continent de vite atteindre ses objectifs de développement.

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Lydialudic, un acteur de poids dans le monde des casinos africains https://www.afriqueenmarche.fr/2021/10/07/lydialudic-un-acteur-de-poids-dans-le-monde-des-casinos-africains/ https://www.afriqueenmarche.fr/2021/10/07/lydialudic-un-acteur-de-poids-dans-le-monde-des-casinos-africains/#respond Thu, 07 Oct 2021 03:06:06 +0000 https://www.afriqueenmarche.fr/?p=24 Si le secteur des jeux de casinos n’est pas celui qui vient en premier à l’esprit quand on se réfère à l’Afrique, dans la sphère des jeux et loisirs, le continent africain n’est pas du reste. Les groupes et acteurs sont nombreux et nous nous penchons ici sur un d’entre eux. Le groupe Lydialudic. En […]

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Si le secteur des jeux de casinos n’est pas celui qui vient en premier à l’esprit quand on se réfère à l’Afrique, dans la sphère des jeux et loisirs, le continent africain n’est pas du reste. Les groupes et acteurs sont nombreux et nous nous penchons ici sur un d’entre eux. Le groupe Lydialudic. En Afrique de l’Ouest, la marque est sans conteste, le leader du marché jeux & loisirs. Casinos à foison, des milliers d’employés, de nombreuses implantations, les jeux africains se portent bien et Lydialudic en est une preuve. Suivez nous à la découverte de cette entreprise qui a le vent en poupe.

Présentation de cet acteur du divertissement africain

Lydialudic est considérée comme la marque numéro un en Afrique de l’Ouest dans le secteur des Jeux & Loisirs. Avec plus de vingt ans d’expérience dans l’univers des jeux, un divertissement de qualité ainsi qu’un espace de jeu convivial sont mis à la disposition des clients. Gérée par la société Holding Grupo Pefaco, la marque est présente dans dix pays, dont neuf africains.

Avec plus de 3000 employés, Lydialudic est présente au Bénin, au Burkina Faso, au Togo, au Niger, au Burundi, en Côte d’Ivoire, au Paraguay et au Rwanda. Dans chacun des pays où la marque Lydialudic s’est implantée, elle a établi des partenariats avec les entreprises publiques qui ont le monopole sur les jeux de loteries et les paris sportifs. Des exemples concrets sont :

  • Bénin : Loterie Nationale du Bénin (LNB) ;
  • Togo : Loterie Nationale du Togo (LONATO) ;
  • Burundi : Loterie Nationale du Burundi (LONA) ;
  • Côte d’Ivoire : Loterie Nationale de la Côte d’Ivoire (LONACI) ;
  • Niger : Loterie Nationale du Niger (LONANI), etc.

Bien sûr, ce type d’association officielle ne peut que renforcer la présence de la marque et la confiance qu’elle inspire à ses joueurs. Dans ses parcs de jeux et ses casinos, elle met aussi le paquet sur la qualité de l’accueil et les choix de divertissements : une recette qui marche et qui lui réussit depuis 20 ans. Aujourd’hui présent dans plus de cent ville, le groupe s’enorgueillit de proposer pas moins de 900 espaces de divertissements aux amateurs de jeux de casino. On y trouve, bien sûr, roulette, machines à sous et tous les classiques qui font le succès des maisons de jeux. Et on ajoutera encore que la marque investit, une partie de ces profits, dans des opérations culturelles et d’éducation.

Quelques autres casinos en Afrique

L’entreprise Lydialudic n’est pas la seule à opérer dans le secteur des jeux et loisirs et le continent africain compte bien d’autres casinos. Dans certains pays, vous pouvez compter des dizaines de casinos qui sont répartis dans différentes villes. Chacun de ces casinos se livre une guerre sans merci en proposant à leurs clients une grande variété de jeux sur un marché très concurrentiel où il faut sans cesse innover.

Pour en donner quelques exemples : au Togo, en dehors de Lydialudic, un autre casino est présent, et il s’agit du casino Bel du Plateau. Aux Seychelles, des casinos comme Amusement Centre et Berjaya International Casino ouvrent leurs portes. Au Libéria, des groupes comme Brick & Mortar Incorporated et Blooming Lottery and Games LTD sont présents. En Côte d’Ivoire, vous trouverez le casino Barrière l’Éléphant d’Or d’Abidjan ou encore le casino Game. Au Sénégal, et précisément à Dakar, le casino du Café de Rome est bien connu du public.

Faire une liste exhaustive de tous les casinos présents sur le sol africain serait une tâche assez fastidieuse. En revanche, le constat est sans appel. Le secteur des jeux d’argent est encore en pleine expansion sur le continent africain en comparaison à l’Europe, à l’Amérique et à l’Asie. Il est également bon à savoir que tous les casinos en ligne français acceptent les joueurs du continent africains.

En conclusion

Il ne fait aucun doute que Lydialudic fait office de référence dans le secteur des jeux & loisirs sur le continent africain et en particulier en Afrique de l’Ouest. Pourtant, bien qu’elle soit implantée dans 10 pays, dont 9 en Afrique, l’entreprise Lydialudic fait face à l’émergence de nombreux casinos qui comptent bien lui faire de l’ombre dans le secteur des jeux. D’aucuns verraient cela comme une saine émulation qui devrait favoriser pour les clients de constantes innovations et la recherche d’un service sans cesse améliorer.

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Les enjeux du tourisme https://www.afriqueenmarche.fr/2021/10/05/les-enjeux-du-tourisme/ https://www.afriqueenmarche.fr/2021/10/05/les-enjeux-du-tourisme/#respond Tue, 05 Oct 2021 00:33:09 +0000 https://www.afriqueenmarche.fr/?p=11 Avec les nouvelles dynamiques socioculturelles en vigueur dans tous les pays, une ouverture sur le monde est le souhait de tous les dirigeants. Le tourisme est l’élément qui exprime mieux le brassage entre les nations et la découverte des patrimoines. Mais la plus grande force du tourisme est son rôle sur l’échiquier du développement. Sur […]

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Avec les nouvelles dynamiques socioculturelles en vigueur dans tous les pays, une ouverture sur le monde est le souhait de tous les dirigeants. Le tourisme est l’élément qui exprime mieux le brassage entre les nations et la découverte des patrimoines. Mais la plus grande force du tourisme est son rôle sur l’échiquier du développement. Sur plusieurs plans, ce secteur a montré qu’il possède des atouts précieux pour produire un changement significatif. Qu’en est-il du tourisme africain et de son rôle possible dans le développement du continent ?

Le tourisme et la croissance économique : les enjeux au profit de l’Afrique

Le continent africain a longtemps fait l’objet d’exploration par les touristes venus d’Europe, d’Amérique et d’autres continents. Avec un nombre élevé de touristes enregistrés chaque année sur le continent noir, le tourisme est même devenu une activité qui améliore la santé des économies des pays africains. En effet, on remarque une croissance économique accentuée par les activités liées directement au tourisme à travers les dépenses de recettes des touristes.

En conséquence, le tourisme a directement un impact positif sur le PIB des pays africains. Cet impact s’exprime par une augmentation du PIB avec une différence remarquable dans les statistiques enregistrées au cours des trente dernières années. Ces effets leviers sont réalisés grâce aux activités des hôtels, des compagnies aériennes, des services des transports des voyageurs et des différents endroits de loisirs et de détente que visitent les touristes dans les pays concernés. Enfin, la croissance économique qu’a engendré le tourisme en Afrique est en perpétuelle évolution. Selon certaines projections, elle pourrait même atteindre 121 milliards de dollars d’ici 2026.

Impact du tourisme sur la création d’emploi

De par sa forte croissance économique, le tourisme est un vecteur qui engendre des changements dans d’autres domaines. En effet, il participe à la création de milliers d’emplois chaque année. Avec une forte demande de main-d’œuvre dans les services reliés directement au secteur du tourisme, des emplois permettent à ceux qui sont au chômage de trouver du travail. À l’heure d’un taux de chômage en hausse en Afrique, le tourisme se présente comme une porte de sortie favorable pour ceux qui possèdent des atouts dans ce secteur ou dans ceux qui lui sont affiliés.

Par ailleurs, dans les États insulaires en développement où le tourisme apporte beaucoup sur le plan économique, la création d’emplois est le moteur de cette croissance sur plusieurs plans. Par effet rebond, les bénéfices tirés par les grosses entreprises du tourisme permettent ainsi la création d’autres emplois sur d’autres plans et dans d’autres secteurs pour contribuer au développement. Autrement dit, le tourisme contribue au développement des pays grâce à sa forte génération de ressources financières et sa capacité à créer des emplois directs et indirects. S’il ne saurait être le seul enjeu du développement, c’est un secteur que l’Afrique ne peut ignorer dans ses objectifs et ses investissements.

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Afrique et Covid-19 https://www.afriqueenmarche.fr/2021/09/15/afrique-et-covid-19/ https://www.afriqueenmarche.fr/2021/09/15/afrique-et-covid-19/#respond Wed, 15 Sep 2021 01:06:37 +0000 https://www.afriqueenmarche.fr/?p=22 Depuis son avènement, il y a environ deux ans, la pandémie de Covid-19 continue de sévir dans le monde. L’Afrique est l’un des continents affectés par cette épidémie. Voici l’état des lieux de la situation sanitaire dans cette partie du monde. Bilan global de la pandémie en Afrique Comme dans le reste du monde, la […]

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Depuis son avènement, il y a environ deux ans, la pandémie de Covid-19 continue de sévir dans le monde. L’Afrique est l’un des continents affectés par cette épidémie. Voici l’état des lieux de la situation sanitaire dans cette partie du monde.

Bilan global de la pandémie en Afrique

Comme dans le reste du monde, la troisième vague de contamination au Covid-19 est déjà arrivée à son terme sur le continent africain. Ainsi, le nombre de nouveaux cas de contamination continue de baisser chaque semaine. À la date du 26 septembre 2021, 74 000 cas hebdomadaires avaient été enregistrés.

Si, au début du mois de septembre, le nombre de cas recensés était estimé à 165 000, il n’y a, cependant, vraiment pas de quoi se réjouir, puisque les décès continuent d’augmenter. Chaque heure, environ 26 personnes meurent du Coronavirus en Afrique. D’ailleurs, au début du mois de septembre, le seuil des 200 000 décès a été dépassé sur ce continent.  Cette situation critique s’explique par la virulence du variant Delta du Covid-19. À la fin du mois de septembre, la présence de ce variant avait été notée dans 39 pays d’Afrique. Le sud du continent est la partie la plus affectée. Les cas de contamination au Delta ont atteint près de 70 % dans plusieurs pays comme l’Afrique du Sud, le Botswana et le Malawi.

En revanche, au Zimbabwe, le variant Delta représente plus de 90 % des cas de contamination. Par ailleurs, la situation est devenue très critique en Tanzanie selon les chiffres relevés en ce début du mois d’octobre. Le nombre de cas de contamination a atteint environ 26 000 avec plus de 700 décès.   

Les mesures adoptées dans les pays africains

Pour faire face à la pandémie de Covid-19, les mesures de base sont toujours de mise dans plusieurs pays africains. Il s’agit notamment du port de masques, du respect des gestes barrières, etc. Certains gouvernements continuent même d’interdire l’organisation des manifestations mobilisant du monde.

En plus de ces mesures, la campagne de vaccination est adoptée dans de nombreux pays sur le continent. Cependant, sa progression est assez lente. À la mi-septembre, seulement près de 3 % de la population africaine a été vaccinée. Il s’agit sans doute d’un bilan médiocre. Il faut tout de même souligner que plusieurs régions restent réticentes à la prise du vaccin.

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Afrique en Marche, le livre https://www.afriqueenmarche.fr/2021/09/01/afrique-en-marche-le-livre/ https://www.afriqueenmarche.fr/2021/09/01/afrique-en-marche-le-livre/#respond Wed, 01 Sep 2021 00:56:14 +0000 https://www.afriqueenmarche.fr/?p=16 Le livre « Une Afrique en marche » est un ouvrage de Pierre Pradervand, publié chez Plon en 1989. Ce titre peut donner lieu à toute sorte d’interprétations. Si on dépeint souvent le continent africain comme une terre abandonnée qui navigue à vue, cet ouvrage en donne une toute autre idée. Le point de vue de Pierre […]

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Le livre « Une Afrique en marche » est un ouvrage de Pierre Pradervand, publié chez Plon en 1989. Ce titre peut donner lieu à toute sorte d’interprétations. Si on dépeint souvent le continent africain comme une terre abandonnée qui navigue à vue, cet ouvrage en donne une toute autre idée.

Le point de vue de Pierre Pradervand

Quels sont les maux qui rongent l’Afrique ? Qui est responsable de ces difficultés ? Tant de questions peuvent être évoquées. Mais Pierre Pradervand préfère aborder le sujet sous un autre angle et montrer la « révolution silencieuse » qui s’opère sur le continent.

Il décrit cette remise en marche de l’Afrique comme « un des secrets les mieux gardés du développement international ». Mais qu’entend-il par là ? Selon ses dires, la raison qui se cache derrière toutes ces dissimulations est d’éviter que s’ébruite l’échec de ces soi-disant spécialistes du développement. D’une manière ou d’une autre, il tente de montrer que l’Afrique a su amorcer son développement sans qu’il y ait eu besoin de lui tenir la main.

Que peut-on découvrir dans le livre « Une Afrique en Marche » ?

Pierre Pradervand n’a nullement la prétention de se présenter comme un expert. Toutefois, fort de ses vingt ans passés à observer et côtoyer les vies d’innombrables Africains, il a pu mesurer les changements qui se sont opérés. Lesdits changements ne sont pas illustrés avec des schémas, des graphiques ou encore des tableaux. Il s’agit de faits réels recueillis auprès de diverses personnes de différentes couches sociales. Entre des années sombres où guerre et famine étaient le quotidien de bon nombre de pays, cette ère a progressivement pris fin.

Dans son ouvrage, vous entendrez parler des trois grandes plaies qui rongent ce continent. La désertification, le déboisement et l’érosion. Pour endiguer ces fléaux, il est nécessaire de savoir « développer sans abîmer » l’environnement. Le livre met en lumière de nombreux aspects des systèmes politiques africains en mutation qui, bien que décriés pour leur manque de démocratie, semblent donner des résultats. L’agriculture est le porte-étendard du futur du continent.

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