Vers un marché africain unifié

Le 21e siècle est celui du développement économique du continent africain. Ce continent qui compte le nombre le plus élevé de pays est confronté à d’énormes défis. Une solution ultime qui s’offre à lui est de converger vers un marché unifié. Quel est le processus vers un marché africain unifié ?

Contexte

Le continent africain est celui qui englobe le plus de nations. Évidemment, au sein de celui-ci, il existe des différences entre les pays aussi bien en terme de dimension que sur les plans démographiques et économiques. L’Afrique compte six Petits États Insulaires en Développement (PEID), 16 pays en développement sans littoral (PDSL) et une trentaine de pays moins avancés (PMA).

La majeure partie des pays du continent fait face à de nombreux problèmes dont principalement celui d’approvisionnement accentué par des contraintes géographiques et structurelles. Ainsi, se pencher vers un marché unifié serait profitable pour le continent et c’est en tout cas une des grandes préoccupations actuelles de l’Afrique.

Unification monétaire

Certaines autorités africaines, plus spécifiquement ceux de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest), ont pu aboutir à un consensus afin de retirer et de faire détrôner le franc CFA par une autre devise. Il s’agit d’une monnaie commune appelée Eco. Cette décision salutaire vise, de manière globale, le renforcement du pilier de l’unité commerciale de la sous-région. Ceci permettra, à long terme, de faciliter l’intégration.

Il est noté en Afrique une faible part du commerce intérieur, tout ceci en dépit des multiples accords commerciaux ratifiés, conduisant à l’élimination des frais douaniers dans les espaces intracommerciaux. En effet, diverses barrières entravent les échanges commerciaux sur le continent africain. Entre autres, il y a :

  • les barrières tarifaires ;
  • les équipements et les technologies ;
  • les formalités administratives ;
  • les insuffisances d’infrastructures ; etc.

Par ailleurs, la consolidation de l’intégration commerciale au sein des pays du continent serait, à coup sûr, une source d’entrées d’importantes de devises. Cet avantage a été le moteur de la mise en place de l’initiative d’intégration de la zone de libre-échange continentale.

Libre échange

Le 1er janvier 2021 fut la date officielle du démarrage des échanges commerciaux dans la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Son objectif principal est la création d’un marché africain unifié pour les biens et services, accompagnée de la circulation libre des personnes et des investissements. Tout ceci est destiné non seulement à aider, mais aussi à renforcer l’intégration économique et la promotion du développement sur le continent. Il faut mettre en exergue que cet objectif ne pourra être atteint que s’il y a une libre circulation des personnes sur le continent. Celle-ci est indispensable pour la promotion des investissements.

En conclusion, l’unification du marché africain est un processus qui lentement tend vers la mise en application. Elle permettra au continent de vite atteindre ses objectifs de développement.

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